Une couverture végétalisée, en raison de sa particularité, nécessite un système d’imperméabilisation spécifique et particulièrement fiable. Polyglass a développé deux principaux systèmes d’imperméabilisation : avec des membranes bitume distillé polymère MBDP et avec des membranes synthétiques FPO/TPO (polyoléfine souple).
Un toit vert est généralement une stratigraphie complexe, comprenant plusieurs couches ayant chacune une fonction spécifique. Les systèmes Polyglass sont complets et incluent tous les éléments nécessaires, depuis les apprêts, les pare-vapeur, les membranes d’étanchéité ou les membranes résistantes aux racines, jusqu’aux couches de séparation et aux géocomposites de protection et de drainage.
Les deux solutions (bitumineuse et synthétique) sont marquées CE et sont résistantes à la pénétration des racines (EN 13948). Elles présentent également une grande résistance mécanique, notamment lors des phases de construction du jardin.
La stratigraphie typique d’une couverture végétalisée imperméabilisée avec des membranes bitume distillé polymère et des revêtements synthétiques est relativement simple, les couches fonctionnelles complémentaires sont décrites ci-dessous.
Structure porteuse
La structure porteuse doit être dimensionnée pour supporter les charges permanentes et les surcharges accidentelles dues au poids propre du jardin, au poids de l’eau d’irrigation et au poids des personnes et des outils pour les travaux d’entretien nécessaires, si le toit est accessible.
La structure porteuse peut être de différents types, tels qu’une dalle en béton armé traditionnelle ou préfabriquée, une dalle en briques de ciment, une tôle ondulée avec un coulage collaborant, une cloison de planches de bois.
La structure porteuse, selon le type de construction de la couverture végétalisée, peut présenter des pentes plus ou moins prononcées ou aucune pente (dans ce dernier cas, elle sera réalisée au moyen d’une chape en béton ou par un agencement approprié de panneaux isolants).
Couche de compensation (système avec membranes synthétiques)
La couche de compensation permet de niveler et de compenser les inégalités et les irrégularités de la surface de pose, afin d’éliminer tout risque de perforation de la membrane d’étanchéité.
Cette couche est réalisée avec des géotextiles de densité et de caractéristiques appropriées.
Couche imperméable contre les racines
La couche imperméable empêche l’infiltration des eaux de pluie et d’irrigation, et protège la structure porteuse contre la détérioration.
Cette couche doit également résister à l’action des racines, avec lesquelles elle peut entrer en contact.
Couche de protection
La couche de protection permet de protéger la couche imperméable contre les actions mécaniques.
Les risques de détérioration mécanique du système d’imperméabilisation sont possibles tant pendant la construction du jardin lui-même que pendant son exploitation.
Certains systèmes de couvertures végétalisées, en raison de la nature des matériaux ou des systèmes, se passent de cette couche ou l’incluent déjà.
Couche de drainage ou de rétention des eaux
La couche de drainage permet d’évacuer l’excès d’eau de pluie ou d’irrigation, afin d’éviter la saturation du sol de culture, qui pourrait compromettre le bon développement du système de racines de la végétation.
De nombreux systèmes de couvertures végétalisées prévoient l’intégration de la couche de drainage à la couche de rétention des eaux afin de disposer d’un approvisionnement en eau et d’irriguer la végétation « par le bas ».
La rétention des eaux permet de réduire la fréquence de l’irrigation par aspersion, et dans certaines situations particulières et favorables, elle permet d’éviter complètement les opérations d’irrigation.
Couche de filtration
La couche de filtration empêche que le sol de culture ne soit lessivé, ce qui aurait pour effet d’obstruer et d’entraver la fonction de la couche de drainage ou de rétention des eaux.
Substrat de culture
Il s’agit du milieu de culture, ou mieux défini comme un substrat naturel composé de mélanges de terres, indispensable à la croissance et à la vie de la végétation sur la couverture.
Végétation
La végétation doit être choisie de manière appropriée, en tenant compte des conditions environnementales et des différents facteurs susceptibles d’influencer son développement et sa vie, tels que les conditions climatiques locales, l’exposition, l’utilisation de la couverture et les efforts d’entretien.
Les éléments complémentaires qui contribuent à un jardin suspendu plus complet et plus articulé sont décrits ci-dessous.
Couche pare-vapeur
À prévoir dans la construction de couvertures végétalisées thermo-isolées.
Cette couche permet de contrôler le courant de vapeur qui traverse la structure de l’intérieur vers l’extérieur du bâtiment, afin d’éviter les problèmes de condensation dans la toiture.
Elle doit être appliquée sous la couche d’isolation thermique.
Couche d’isolation thermique
À appliquer dans la construction de couvertures végétalisées et thermo-isolées.
Cette couche peut être réalisée à partir des différents matériaux d’isolation habituels disponibles sur le marché.
Il est indispensable qu’elle présente une résistance adéquate à la compression et qu’elle soit compatible avec la membrane d’étanchéité posée par-dessus.
Couche ou systèmes anti-érosion/anti-glissement
Les systèmes anti-érosion/anti-glissement sont employés dans la construction de couvertures végétalisées en pente, et empêchent le glissement et l’érosion du substrat de culture posé en pente.
Système d’irrigation
Le système d’irrigation permet un apport complémentaire d’eau pour une croissance et une vie correctes de la végétation sur le toit.
Il peut être de type à aspersion ou irrigation, avec des gicleurs statiques ou dynamiques, goutte à goutte, avec tuyaux goutte-à-goutte ou ailes dégoulinantes, ou par le bas à travers la sous-irrigation.
S’il est intégré à une couche de rétention des eaux, ses dimensions ou sa période de fonctionnement peuvent être considérablement réduites.
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